Quelle est la définition du confort thermique ?

Le confort thermique pourrait se définir comme un sentiment de bien-être vis-à-vis d'un environnement thermique. Cet état de satisfaction peut être ressenti en toute circonstance : chez soi, au bureau ou à l'extérieur, en fonction des échanges thermiques s'effectuant entre le corps et son environnement. À la maison, le confort thermique est généralement atteint en dépit des températures extérieures défavorables. Il s'agit donc d'avoir suffisamment chaud en hiver et d'être suffisamment au frais en été, malgré le climat extérieur. Le confort thermique dépend également de la sensibilité de notre corps, selon l'activité menée. Ainsi, la plage de températures idéale n'est pas la même au repos, au travail ou en pleine activité sportive. Le confort thermique peut encore dépendre des courants d'air, de l'humidité relative et de la perception subjective (état de santé, âge, fébrilité, contexte social).

Parvenir au confort thermique avec la domotique

Il n'est pas évident de maintenir une température constante dans un foyer lorsque les températures extérieures varient en permanence. Or, la domotique peut justement jouer un rôle de régulateur : un thermostat programmable offre de piloter l'installation électrique de l'ensemble des radiateurs d'une maison, généralement depuis le salon, en définissant des plages horaires de fonctionnement. Les chambres peuvent ainsi profiter de leur propre température idéale, indépendamment du reste de la maison. L'avantage de la domotique est avant tout l'économie que cela engendre : automatisée et régulée, la consommation d'énergie (gaz, électricité, fioul) est ajustée aux réels besoins du moment, ce qui est profitable à l'environnement et à votre portefeuille (comptez jusqu'à une économie de 15% sur la facture de chauffage).

Parvenir au confort thermique avec des travaux d'isolation

Certains travaux permettent d'accéder à un meilleur confort thermique. Si l'objectif est de limiter les déperditions de chaleur, alors des travaux d'isolation de la toiture, des sols et des murs sont recommandés car, le cas échéant et sans intervention de votre part, les pertes de chaleur pourraient atteindre 5 à 30%, et générer des courants d'air et des variations désagréables de température. Il est également possible d'entreprendre l'installation de double vitrage. L'objectif est mixte : conserver la chaleur en hiver (un mauvais vitrage peut occasionner jusqu'à 15% de perte de chaleur) et l'éviter en été. Par ailleurs, afin d'améliorer le renouvellement de l'air dans une habitation et de lutter contre l'humidité par condensation, l'idéal est d'envisager des travaux de ventilation.

Parvenir au confort thermique en renouvelant son installation

Non seulement les installations neuves sont innovantes et s'accompagnent d'une économie d'énergie non négligeable, mais en plus elles participent à l'amélioration du confort thermique. Qu'il s'agisse d'anciens convecteurs électriques ou d'anciennes chaudières, les solutions possibles de remplacement sont nombreuses et hautement profitables : afin de maîtriser la température et la consommation d'énergie, optez pour des radiateurs à inertie ou des panneaux rayonnants. Ces derniers intègrent des détecteurs de présence et d'ouverture de fenêtre. D'autre part, une pompe à chaleur remplacera efficacement une vieille chaudière, tout en diminuant la facture énergétique de moitié. Enfin, un chauffe-eau thermodynamique et un système hybride compact peuvent se substituer efficacement à un chauffe-eau et un système de chauffage d'ancienne génération. Ce type de rénovation énergétique permet de réaliser une économie pouvant atteindre 75% pour un confort thermique accru.