Quelle est la définition du confort thermique ?

Le confort thermique pourrait se définir comme un sentiment de bien-être vis-à-vis d'un environnement thermique. En d'autres termes, que l'on soit au bureau, à la maison ou en extérieur, on peut considérer que le confort thermique est atteint quand on ne remarque plus la température, quand on peut simplement s'atteler à ses activités habituelles (travail, sport, sommeil, etc...) sans avoir trop chaud, trop froid ou avoir la sensation de manquer d'air par exemple. Il s'agit de trouver l'équilibre dans les échanges thermiques s'effectuant entre le corps et l'environnement.

À la maison, par exemple, le confort thermique est généralement atteint en dépit des températures extérieures défavorables. Il s'agit donc d'avoir suffisamment chaud en hiver et d'être suffisamment au frais en été, malgré le climat extérieur. A l'extérieur, il s'agit d'adapter ses vêtements. Et bien sûr le confort thermique varie en fonction des situations, de l'activité et des personnes.

Le confort thermique dépend également de la sensibilité de notre corps, selon l'activité menée. Ainsi, la plage de températures idéale n'est pas la même au repos, au travail ou en pleine activité sportive. et de la perception subjective (état de santé, âge, fébrilité, contexte social).

Quels sont les trois facteurs du confort thermique ?

Le confort thermique en intérieur repose sur trois facteurs clé dont aucun est à négliger.

  • Le facteur humain : Si l'on s'accorde sur une plage de températures agréable à vivre pour un maximum de gens tout au long de l'année (entre 19 et 26°C), il est aussi important de prendre en compte les préférences personnelles, la situation de la personne et le niveau d'activité. Le confort thermique ne sera pas le même en pleine activité sportive, en travaillant à son bureau ou en dormant. De même, une personne âgée ou malade n'appréciera pas les mêmes températures qu'une personne jeune ou en parfaite santé.
  • L'espace : La structure même de votre intérieur peut influencer le confort thermique en intérieur. Le placement des fenêtres et la pénétration du soleil, la composition des murs et des sols peuvent rendre l'atmosphère plus douce en hiver et, au contraire, plus fraîche en été.
  • L'air : Le confort thermique dépend aussi bien sûr de la température de l'air mais aussi des courants d'air et de l'humidité relative.

Si le facteur humain est le plus imprévisible et le plus changeant, les autres critères sont bien plus contrôlables et c'est sur ceux qu'il faut se concentrer pour atteindre le confort thermique.

Parvenir au confort thermique avec la domotique

Il n'est pas évident de maintenir une température constante dans un foyer lorsque les températures extérieures varient en permanence. D'autant plus qu'en fonction des pièces, des personnes ou des moments de la journée, on peut avoir besoin d'une température différente pour atteindre un confort thermique parfait. Or, la domotique peut justement jouer un rôle de régulateur : un thermostat programmable offre de piloter l'installation électrique de l'ensemble des radiateurs d'une maison, généralement depuis le salon, en définissant des plages horaires de fonctionnement. Les chambres ou la sallle de bain peuvent ainsi profiter de leur propre température idéale, indépendamment du reste de la maison. L'avantage de la domotique est avant tout l'économie que cela engendre : automatisée et régulée, la consommation d'énergie (gaz, électricité, fioul) est ajustée aux réels besoins du moment, ce qui est profitable à l'environnement et à votre portefeuille (comptez jusqu'à une économie de 15% sur la facture de chauffage).

Parvenir au confort thermique avec des travaux d'isolation

Certains travaux permettent d'accéder à un meilleur confort thermique. Si l'objectif est de limiter les déperditions de chaleur mais aussi de conserver la fraîcheur en été, alors des travaux d'isolation de la toiture, des sols et des murs sont recommandés car, le cas échéant et sans intervention de votre part, les pertes de chaleur pourraient atteindre 5 à 30%, et générer des courants d'air et des variations désagréables de température.

Il peut aussi être intéressant de s'intéresser à vos fenêtres car c'est l'une des principales sources de déperdition de chaleur en hiver. Si les constructions récentes ont en général déjà de bonnes fenêtres, il est important de noter qu'elles utilisent aussi beaucoup plus de vitrages et que l'infiltration solaire est plus importante. Si c'est une bonne chose en hiver, il faut tout de même bien vérifier leur isolation. Si votre maison n'en est pas déjà équipée, envisagez ensuite d'installer du double-vitrage. L'objectif est mixte : conserver la chaleur en hiver et l'éviter en été. Pour l'été, renseignez-vous aussi sur l'application de filtres ou l'installation de vitrage thermo-isolant.

Par ailleurs, afin d'améliorer le renouvellement de l'air dans une habitation et de lutter contre l'humidité par condensation, l'idéal est d'envisager des travaux de ventilation.

Parvenir au confort thermique en renouvelant son installation

Non seulement les installations neuves sont innovantes et s'accompagnent d'une économie d'énergie non négligeable, mais en plus elles participent à l'amélioration du confort thermique. Qu'il s'agisse d'anciens convecteurs électriques ou d'anciennes chaudières, les solutions possibles de remplacement sont nombreuses et hautement profitables : afin de maîtriser la température et la consommation d'énergie, optez pour des radiateurs à inertie ou des panneaux rayonnants qui diffusent la chaleur de manière plus douce et uniforme dans toute la pièce. Ces derniers peuvent aussi êtres équipés de détecteurs de présence et d'ouverture de fenêtre.

D'autre part, une pompe à chaleur remplacera efficacement une vieille chaudière, tout en diminuant la facture énergétique de moitié.

Enfin, un chauffe-eau thermodynamique et un système hybride compact peuvent se substituer efficacement à un chauffe-eau et un système de chauffage d'ancienne génération. Ce type de rénovation énergétique permet de réaliser une économie pouvant atteindre 75% pour un confort thermique accru.

D'autres éléments peuvent influencer le confort thermique

Si les chauffages, la ventilation et la structure même des bâtiments (isolation, fenêtres, etc...) sont des facteurs clés pour atteindre le confort thermique, il ne faut pas oublier que l'utilisation d'un certain nombre d'équipements modernes peut aussi influencer la température de l'air ou la sensation de chaleur dans un intérieur.

En particulier dans des bureaux mais aussi dans votre intérieur, le nombre d'occupants dans une même pièce influence la température. Chaque personne apporte en moyenne 120 W/h d'énergie thermique. Ainsi, un open space densément occupé ou un salon bien rempli lors d'une réunion de famille apporteront un certain confort thermique en hiver sans besoin de chauffer autant. Au contraire, il fera plus frais en été dans les grands espaces avec peu d'activité humaine.

L'utilisation d'appareils électroniques augmente aussi le niveau de chaleur d'un appartement ou d'un espace. Si un téléphone ou une tablette ont un impact minimal, on a tous pu remarquer, qu'en particulier en été, deux ordinateurs et une télé allumés par exemple, suffisent à réchauffer la pièce de manière désagréable. Au contraire, en hiver, cela peut être un plus et une opportunité de pouvoir baisser un peu le chauffage.

Les lampes contribuent aussi à chauffer l'espace, ainsi il peut être judicieux de les répartir intelligemment dans votre intérieur afin qu'ils chauffent par exemple les recoins moins exposés aux rayons du soleil en hiver.